Pascal Villalba, l'interview du père de Notzai part 1

Interview intégrale de Pascal Villalba par e-mail pour Echecs et Mag (Mars 99). Remerciement à Frédéric pour l'autorisation de publication.

Echecs & Mag : Pascal, depuis fin 1997, tu nous proposes Notzai on the Web, peux-tu nous dresser un bilan?

Pascal Villalba : Je ne peux tirer d'enseignements par rapport à un objectif que je me serais fixé, puisque je n'en avais pas de précis.
Actuellement, début mars 1999, le site est très consulté, et à elle seule, la page de nouvelles quotidiennes représente la moitié de la consultation totale du site.
Je peux chiffrer à 60 les personnes venant chaque jour lire la page de nouvelles, et 200 de plus environ venant deux fois par semaine.
L'augmentation est constante et régulière.
Dans ce bilan, ce que je regrette c'est la faible participation des visiteurs. Peu d'envoi d'infos, listes de diffusion (utbm et notzai) en sommeil profond, forums et place publique déserts...
Le babillard de la Fédération Québécoise des Echecs depuis peu parvient à réveiller les internautes passionnés du jeu d'échecs, pourvu que ça dure !

E&M : Qu'est-ce-qui t'as amené à créer un site Web?

P.V. : Une seule chose : diffuser mon C-V. Ma passion et occupation du moment étant le jeu d'échecs, ce fut un site sur le jeu d'échecs. Une sorte "d'auto-formation", "une formation sur le tas" aux techniques HTML, aux sites webs, etc.
Il y aurait beaucoup à dire sur les débuts, et cela a généré de nombreux quiproquos... Avec le temps, qui m'a paru très long, cela s'estompe.

E&M : Parles nous de ta découverte du jeu d'échecs?

P.V. : J'ai appris les règles du jeu avec un Prof de Maths en sixième. J'ai un peu joué avec J-L Delpech et son père pendant mon année de première et terminale. Quelques blitz sans jamais gagner ou presque une partie courant 1982 dans un café. Dix ans sans jouer puis en 1992 je me suis inscrit dans un club, et joue très régulièrement chaque fois que possible.

E&M : Je sais que tu aimes le foot, un pronostic pour la fin du championnat?

P.V. : Marseille finira premier et les Girondins second. A moins que ce soir l'inverse...

E&M : Que penses-tu des dirigeants français, des clubs français quant au développement du jeu d'échecs en France?

P.V. : Je me dois de faire la distinction entre dirigeants et clubs.
Concernant les dirigeants, c'est comme dans la chanson de Brassens, individuellement c'est des gens très bien, réunis à partir de quatre, c'est des bandes de cons. Plus on essaie d'approcher ce milieu, plus c'est écoeurant : rivalités, conflits, luttes de clans, de chefs, magouilles, triches, et ça dure depuis au moins vingt ans !
Concernant les clubs, et paradoxalement souvent les mêmes personnes citées auparavant comme "dirigeants", oui on peut dire qu'ils contribuent au développement du jeu d'échecs en France.



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